IMPORTANCE DE LA RELATION BANCAIRE POUR LES PME/PMI
L’importance de la relation bancaire chez les PME
Le financement des start-up par le « Crowfunding » ou financement participatif est à la mode. Il est vrai que la nouvelle économie réclame une agilité et une réactivité parfaitement adaptée à ce mode de financement. Quand en plus il y a de l’argent prêt à s’investir et des projets en nombre aiguillés par le succès des pionniers ….
Mais toutes les petites entreprises ne peuvent en bénéficier ! Pour les autres, la qualité de la relation bancaire est vitale, or trop de PME se contentent d’une relation à minima quand tout va bien et ne comprennent pas que les banques refusent de les financer lorsqu’elles ont des difficultés ou lorsqu’elles ont besoin de financer des plans d’investissements plus ambitieux.
Par ailleurs, les PME méconnaissent les contraintes des banques en matière de gestion de leur bilan, et à l’inverse ont tendance à être trop optimiste sur leur capacité à faire face à des difficultés imprévues, et ont donc du mal à anticiper leurs problèmes de financement.
Parmi les pistes de travail pour aider les PME :
Disposer de prévisions de trésorerie fiables et suivre les réalisations mensuellement. La simple mise à disposition des relevés bancaires sous format électronique peut suffire pour générer son tableau de bord mensuel pourvu qu’on soit attentif au bon classement des opérations par nature (encaissements clients, décaissements fournisseurs, frais de personnel, investissements et taxes à minima).
S’assurer de la bonne gestion de son bilan et notamment du contrôle des besoins en fonds de roulement, par un suivi mensuel également
Adapter les types de financements aux types de besoin : les banques financent les PME au travers de 3 dispositifs essentiellement : le Factor qui permet de financer le poste clients, le crédit-bail pour les investissements, et le crédit court-terme ou crédit de campagne pour financer les besoins saisonniers. Attention à ne pas mélanger les genres.
Développer une relation de qualité et de long-terme avec leurs banquiers, ce qui nécessite une communication transparente s’appuyant sur des données fiables. Enfin, quelque soit le type de financement, les besoins doivent être calculés de façon réaliste et fiable, et avec suffisamment d’anticipation. Bien sûr, une fois les crédits accordés, les PME doivent continuer l’effort d’information y compris en cas de difficultés.
Voilà, pas de recettes miracle pour trouver l’appui de ses banquiers mais une démarche initiée très en amont visant à construire un véritable partenariat PME / Banques.